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L'info autrement ... le tocsin...  Casanova

2773 - Irréformable administration française. Exemples concrets. Pourquoi nous n'échapperons pas à la révolution !!!

InfoAutrement-W

Corrigé le 27 novembre 2014 à 10H29. Merci Jacques, avec mes excuses!!!

Trois exemples pris à l’université, qui devrait pourtant abriter l’élite intellectuelle de la Nation, la plus ouverte.

  

Exemple du jour : interdiction de mobiliser une cloison mobile !

 

Un professeur d’université, titulaire de chaire, a demandé à la hiérarchie l’attribution d’une salle de cours spécialisée pour ses étudiants de 3e cycle universitaire (Master 2).

Deux salles exiguës lui sont attribuées, mais heureusement ces deux salles étaient séparées par une cloison mobile. Le professeur, scientifique, n’écoutant que son esprit rationnel, a utilisé la propriété de mobilité de la cloison pour la déplacer, aidé de ses étudiants, et disposer ainsi d’une salle de travail adaptée a l’effectif de la promotion.

Las ! Toute la faculté des sciences s’est mobilisée pour vouer ledit professeur aux gémonies, avec menace de le traduire en conseil deentonnoir-copie-1 discipline. What the fuck diraient nos amis British. Le conseil de discipline pour un professeur dont le seul tort a été de mobiliser une cloison mobile, dans l’intérêt des étudiants et de leur formation, dans un local qui lui a été officiellement attribué ! Interdiction donc de déplacer les meubles et de rationaliser l’usage de l’espace !  Il s’est même entendu dire « ce que tu as fait est ce qu’il y a de plus grave, la destruction du matériel de l’université. » Je rappelle qu’il n’y a eu que déplacement, sans destruction évidemment, d’une cloison mobile (en matériaux légers) prévue d’origine pour être déplacée !!!

 

Faut-il en rire ou en pleurer ?

 

Faire d’une insignifiance une « affaire d’État », a de quoi laisser songeur sur la capacité de réforme de l’institution, hors révolution.

 

Autres exemples :

1 – Un professeur titulaire de chaire, empêché d’exercer son métier, faute de locaux de recherche, alors que des locaux étaient attribués à des personnels étrangers à l’université, a porté l’affaire devant la juridiction administrative. D’après le tribunal administratif, donc la loi, « un président d’université peut attribuer des locaux de son émoti-perplexeétablissement à qui il veut, même à un marchand de légumes privé, plutôt qu’à des enseignants-chercheurs de son université, s’il le veut. »

NB 1. C’est « l’autonomie des universités » à la sauce bolchevik française.

NB 2 . Le pays, du haut en bas de l’échelle sociale semble géré selon un principe curieux et délétère : INEFFICACITÉ d’abord. Complété par la CONTRAINTE (et les caprices) des sectaires au émoti-colère1pouvoir. Le chef a toujours raison ! Il suffit de voir le comportement de François Hollande dans l’affaire des Mistral vendus à la Russie pour se rendre compte du cancer qui ronge la démocratie française où les décisions ressortent plus des caprices que de l’intérêt du pays.

NB 3. Les décisions administratives sont du même tonneau. Peu importe l’intérêt du pays. Chaque « petit chef » dans son coin fait sa loi, du maire de village aux « responsables » de la Sécu. C’est ainsi qu’en contradiction avec les lois et règlements une petite entreprise familiale de taxis de l’arrière-pays a été empêchée de travailler pendant 10 ans et que sous le coup de tracasseries administratives,Entonnoir1 deux villages du Haut Var se trouvent privés de médecins, qui ont préférés s’expatrier ! Une « administration » qui a bloqué pendant 20 ans le prix de la consultation médicale.

NB 4. Sur le créneau bolchevisation du pays, les textes en préparation au ministère de la santé ne sont pas mal non plus. La médecine libérale va être mise au pas quelles qu’en soient les conséquences pour le citoyen. En particulier des contrôles par « espions » seront effectués dans les cabinets médicaux pour contrôler ceux qui ne respecteraient pas les oukases gouvernementaux, comme l’obligation d’accueil de bénéficiaires de la CMU (couverture médicale universelle) ou l’AME (aide médicale d’État), dispositifs destinés à la prise en charge gratuite d’immigrés du sud… Suivez mon regard ! La liberté de pensée et d’opinion, le libéralisme, c’est pour les discours théoriques, en réalité chacun doit obéir au chef, un point c’est tout !!! Comme en 1918, le général Gamelin faisant tuer, après la signature de l’armistice, des milliers deEntonnoir1 jeunes Français envoyés bayonnettes au canon à l’assaut des mitrailleuses allemandes. Voir mon article 1580, du 15 août 2013, sur la folie.

 

2 – Ne pas s’embarrasser de scrupules est ainsi une règle intangible chez les décideurs administratifs français. Deux cas :

2.1 - Dans une université du sud, lors du décès d’un « grand patron », la hiérarchie a décidé de jeter tout son fonds documentaire à la poubelle. Sans tri ni sélection. Éliminant d’un coup un patrimoine unique. Les barbares ont fait de même avec des bibliothèques prestigieuses. Ainsi, les Arabes, sous le commandement du général Amrou ibn al Asi, conquérant de l’Égypte en 640, auraient brûlé la bibliothèque d’Alexandrie, sur instructions du calife Oumar.

Source (pour l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie) : Comptes rendus des séances de l’Académie des  inscriptions et belles lettres, année 1923, volume 67, n°2, pages 163-171. Par Paul Casanova.

 

2.2 – Dans une autre université du sud existait un « musée colonial » que la hiérarchie, sans doute soucieuse de ne pas Entonnoir1heurter les nombreux étudiants du sud, a décidé de fermer. Pour faire bonne mesure il fut demandé de tout jeter à la poubelle, ce qui fut fait par des étudiants « réquisitionnés », sous le contrôle vigilant d’un employé syndicaliste CGT. Tout fut jeté, même les instruments de musique, au grand dam des étudiants !!! Oui, il faut relire mon article sur la folie (article 1580).

 

 

 

En attendant 

E viva le révolución !

D’abord par les urnes, en 2015, puis en 2017.

 

Fondamentaux-W-copie-1

 

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